Suite de Card Captor Sakuga, édition Hiver 2015, avec les animes en 2 cour de l’Automne.
Akatsuki no Yona
Studio Pierrot, Kazuhiro YONEDA, 24 épisodes, Tokyo MX et AT-X, mardi à 23h00 sur AT-X, Crunchyroll
Meilleur ED
AntoinePey – Ending 2 – Akatsuki : J’ai surtout envie de parler de cet ending pour sa musique. Akiko Shikata possède une voix magnifique qui porte absolument tout cet ending, qui est visuellement assez joli même si quelconque, malgré de très jolis dessins des personnages lors du refrain. Les paroles collent absolument au personnage de Yona et sur son évolution, qui sont les véritables enjeux de l’anime. Et pour encore souligner le personnage de Yona, dans l’épisode 22, cet ending va commencer un peu plus tôt que d’habitude pour montrer à quel point la rencontre que vient de faire Yona est importante.
Déception
Nock (mention) : Akatsuki no Yona possède une histoire assez intéressante, qui se traîne, faute d’avoir un rythme digne de ce nom ; et puis ça rimait à quoi de teaser, dès le début, des événements que la série n’a finalement même pas le temps d’atteindre ?
Coup de coeur
AntoinePey (mention) : Pierrot délivre ici une adaptation très fidèle du manga, et je ne pense pas que l’anime avait besoin de plus : l’histoire prend certes son temps pour se construire, mais je trouve que cela est nécessaire pour comprendre les motivations de tout les excellents personnages de la série.
Cross Ange
SUNRISE, Yoshiharu ASHINO, 25 épisodes, SUNRISE et Bandai Namco, samedi à 25h30 sur TOKYO MX, Wakanim
Coup de cœur
Yokathaking : Cross Ange a été un anime assez unique et une expérience à lui tout seul. C’est l’un des des animes le plus fanservy que j’ai pu voir. Tout est là pour le plaisir du spectateur que ce soit les combats, les Mechas, les insert-song, les lesbiennes, les beaux gosses, le harem, le ecchi, les dragons, Dieu. Cross Ange est un anime qui réussit à tout prendre, à tout mélanger et à en sortir un truc regardable.
Mieux, au fur et à mesure des épisodes, l’histoire se déroule, les révélations arrivent et on se surprend à regarder l’anime pour son récit, on se prend d’affection pour les personnages et on veut toujours plus vite avoir la suite. Parce que Cross Ange, c’est aussi une formidable et incroyable gestion du rythme, une maitrise du cliffhanger rarement vue, un talent incroyable pour utiliser efficacement ses 20 minutes hebdomadaires.
Plein de gens trashent l’anime parce que « ouin ouin, la scène de viol du premier épisode » et ne sont jamais allés plus loin, ce que je peux comprendre, mais faites l’effort de laisser sa chance à l’anime et laissez-vous emporter dans son tourbillon de Boob… d’explosio… de comba…de drago…fin d’un peu tout en même temps.
GARO
Mappa, Yuichiro HAYASHI, 24 épisodes, Tohokushinsha Film Corporation, vendredi à 25h23 sur TV TOKYO, Funimation
Meilleur OP
Audrey Azura Opening 1 – Divine Flame : Je dois avouer ne pas avoir vu la série et n’avoir découvert cet opening que très récemment, mais il est vraiment très bon. Bon, déjà, de manière rapide, la musique de JAM Project qui amène de suite de l’énergie, quelque soit l’animation derrière : un très bon point.
Et l’animation derrière est très sympathique et vraiment originale. Déjà, c’est quasiment un travail solo de Tomoyuki Niho et on sent qu’il avait vraiment une idée en tête sur la manière de faire cet opening. Il y a des choses vraiment intéressantes en terme d’animation, avec de nombreuses déformations, des personnages qui fondent pour laisser place à quelque chose de différent et des effets de fumée ou d’eau qui se transforment à nouveau en un personnage. Là-dessus, il y a une utilisation des couleurs vraiment intéressante qui participe à cette ambiance un peu onirique où tout se mêle au reste, et ça donne un opening léché avec un énormément d’intérêt. Je pense que je me le reverrais régulièrement, celui-là.
Nock – Opening 1 – Divine Flame : cet opening est l’œuvre absolument folle de trois hommes, Kenichi Kutsuna, Shintarou Douge et Tomoyuki Niho et vu le niveau, ce sont loin d’être des manches. Tout dans cet opening est absolument fou : l’animation, les transitions, les couleurs, le style… Avec un bon vieux Jam Project des familles par dessus, ce qui marche plutôt bien, ma foi.
Je ne peux que vous conseiller d’aller le voir au lieu de lire ce piètre commentaire, je ne pourrai jamais en parler suffisamment bien.
Yokathaking – Opening 1 – Divine Flame : Parfois, des animateur sortent de leur tombe et pondent un petit bijou que personne n’attendait. C’est complètement et absolument le cas de cet OP. Tomoyuki NIHO est sorti d’entre les morts, est venu, a réalisé et animé ce formidable OP puis il est reparti. Ce n’était pourtant pas gagné parce que NIHO est vraiment quelqu’un de controversé et son travail très rough dans Birdy Decode n’a souvent pas plu. L’essai a ici été transformé et lui laisser toute liberté était probablement le meilleur choix possible.
Meilleur cut
Nock et MaxaoH:
Nock : Ce coup ci, on a un long cut de Takahiro Shikama (que l’on a pu trouver dans SAO, Space Dandy, iM@S ou Star Driver) qui se présente comme un hommage à un autre animateur, le célèbre Yutaka Nakamura. Tout dans cette séquence d’action renvoie au style de Nakamura et à sa façon d’animer les combats à l’épée (cf. Escaflowne, l’Op 2 de FMA B. ou le duel final de Sword of the Stranger) : on y retrouve les mêmes mouvements extrêmement fluides, la même façon d’animer les lames… l’hommage va encore plus loin, on a même le droit à des débris cubiques, les fameux Yutapon cubes, chers à Nakamura.
Ce cut est donc d’un niveau impressionnant, ce qui est déjà une bonne raison pour l’évoquer, mais ce qui m’intéresse aussi beaucoup, c’est de voir à quel point le style de Nakamura fait école (ce qui est amplement mérité, vu le niveau du bonhomme) et comment son travail sur Sword of the Strangers a su marquer son époque et une génération de jeunes animateurs qui commencent à faire parler d’eux.
MaxaoH : Fun fact, je recompense la 3D de Garo en technique pour citer le seul passage 2D du show. Impossible de ne pas penser à Yutaka Nakamura avec ces epées triangulaires, des yutapon cubes, les travelling de camera et ce typique mouvement complexe de va-et-vient dans la chorégraphie. Takahiro Shikama a le temps de se faire plaisir durant ces 45 secondes de virtuosité où il se passe énormément de choses. On a très un bel exemple de ralenti (23’’) très bien animé et utilisé pour souligner la tension dramatique du duel ou un passement de main à la fois impeccablement clair et brouillon (14’’) qui permet de faire une bonne pause tout en en prenant plein les yeux.
Meilleure technique
MaxaoH : Je pensais pas que GARO finirait par vaincre dans cette catégorie. Mais j’avais beau retourner la question dans tous les sens, il revenait à chaque fois. Le plus vital dans cette série à mes yeux: l’ambiance. Mappa tente constamment de dégager une atmosphère pesante mais quelque part humaine sous certains aspect. Et c’est là que la 3D de Garo répond à cet objectif avec brio. Dans énormément de séquence, l’animation retranscrit un mouvement à la fois fluide et et quelque peu pataud. Ces quelques lourdeurs apportent une certaine humanité à chaque personnage comme une grande énergie lors des combat. Et je ne parle pas des effets de fumée et particules du plus bel effet. Mettez un oeil ça vaut le coup.
Meilleur visuel
Yokathaking (mention) : Pour la 3D, c’était un pari risqué, je le considère gagnant.
Gundam: G no Reconguista
SUNRISE, Yoshiyuki TOMINO, 26 épisodes, SUNRISE et Bandai, jeudi à 25h59 sur MBS, Wakanim
Meilleur ED
Nock – Ending 1 – G no Senkou : Gundam sait faire de bons génériques très académiques. Mais Tomino est tout de même un homme parfois imprévisible. Et c’est aussi le cas pour certains génériques de ses séries, par exemple, le premier opening, plutôt bizarre, de Turn A ou celui, loufoque, de King Gainer. Et donc, pour G no Reco, on retrouve un Tomino en grande forme (c’est-à-dire totalement médiocre en terme de réalisation) qui nous livre un ending très… spécial.
Je n’ai pas vu la série, mais je doute que ce soit un hymne à la fraternité et au bonheur de vivre comme le laisserait penser cet ending. Je regrette de ne pas pouvoir exprimer avec des mots ma réaction la première fois que je l’ai vu… aussi vais-je user d’une image pour tenter de représenter ce qui se passe dans mon cerveau quand je regarde ce générique.
MaxaoH – Ending 1 – G no Senkou : Autant l’OP m’ennuie, autant l’ED est complètement inattendu… et empli d’allégresse. C’est ce qui me motive de finir chaque épisodes de G no Reconguista avec un sourire bêta aux lèvres. Le morceau de Daisuke Hasegawa et l’utilisation de plans fixes forment une alchimie assez peu commune. Ca va donner en karaoké!
Yokathaking : Allez, on se prend tous par les épaules, on se serre les coudes et on danse tous ensemble ! Venez, ça va être bien ! Bah, je vous garantis, c’était pas gagné, mais c’est vachement bien.
Meilleure technique
Nock : Si on oublie les premières itérations télévisées de la franchise et qu’on considère l’utilisation de stock-footage comme faisant partie de leur ADN, les œuvres Gundam ont tendance à en imposer par leur niveau technique. C’est surtout vrai pour les séries d’OVA (0080, 0083, the 08th MS Team ou Unicorn), mais c’est également visible dans les séries les plus récentes (oui, même Gundam Age) et, à ce niveau, G no Reco n’a rien à envier à ses prédécesseurs tant la qualité technique est au rendez-vous.
On peut sûrement faire énormément de reproches à G no Reco en ce qui concerne son scénario (je ne l’ai pas encore vu, mais je sens que mes envies de défenestration seront nombreuses quand je m’y mettrai), mais en terme de direction artistique, de chara-design (well, c’est le gars qui a fait Eureka Seven, je ne peux pas en dire du mal), de mecha-design (bon, on aime ou pas, hein ?), de belle animation et surtout, de constance dans la technique, la série est difficilement attaquable.
D’ailleurs, en voyant le tout début de l’épisode 1, qui s’ouvre sur un beau sakuga, je n’ai pas pu m’empêcher de soupirer de désespoir. Quel dommage d’avoir donné de tels moyens à Yoshiyuki Tomino.
Yokathaking – Ending 1 – G no Senkou : GnoReco a été d’une incroyable constance. Pendant 26 épisodes, rien n’a derpé, tout a été poli, tout a été travaillé. On sent que l’anime a plus de 5 ans de préparation derrière parce que c’est hyper clean. Ce n’est pas du sakuga-porn comme a pu l’être BUILD FIGHTERS premier du nom mais la série assure quand elle doit assurer, offre des personnages incroyablement vivants et des mechas extrêmement fluides. Techniquement, la série est d’une rare réussite.
Meilleur visuel
MaxaoH : Je n’arrivais pas à m’y faire au début alors que j’adore le travail de Yoshida Kenichi sur ses autres séries en tant que chars-designer (Overman King Gainer, Eureka Seven). Sur une série Gundam, je grinçais un peu des dents. Au fur et à mesure que l’univers, bien que parfois bancal, se met en place, la connivence opère et développe sa propre identité. Je voulais saluer ce travail qui peut s’avérer difficile dans une franchise aussi ancienne et codifiée que Mobile Suit Gundam.
Yokathaking : Tout est hyper joli. Le CharaDesign de Kenichi YOSHIDA ? Le MechaDesign d’Akiman ? Les attaques ? Les vaisseaux ? Oui, oui et encore, GnoReco est vraiment beau, c’est un régal pour les yeux du début à la fin de l’anime.
Gundam: Build Fighters TRY
SUNRISE, Shinya WATADA, 25 épisodes, SUNRISE et Bandai, mercredi à 18h00 sur plein de chaînes, la chaîne Youtube spécial Gundam de Bandai
Meilleur OP
Nock – Opening 2 – Just Fly Away : maintenant que je commence à mieux connaître l’univers de Gundam, j’ai bien des reproches à lui formuler, mais il y a quelques éléments qui restent très solides. Le premier, je l’ai déjà évoqué, c’est la technique souvent bonne, voire très bonne. Le second, ce sont les génériques. Ce n’est pas une vérité absolue, mais je trouve que les séries Gundam ont souvent des génériques de bonne facture (et souvent très marqués musicalement par leur époque). Il ne faut pas attendre des openings de Gundam quelque chose de profondément original, ils ont même souvent tendance à être extrêmement classiques, mais souvent, c’est du bon classique, du simple, solide et efficace qui a fait ses preuves.
Build Fighters ne déroge pas à la règle et si son deuxième opening n’a pas le cachet d’un Ping Pong, la classe d’un Garo ou l’extravagance d’un Death Parade, il fonctionne très bien, fout dans l’ambiance et donne envie d’y croire. Accessoirement, il a aussi réussi à me motiver à continuer Gundam quand j’étais en train de me prendre un Turn A dans le genou (et dieu, que l’expérience fut pénible).
Yokathaking – Opening 2 – Just Fly Away : Cet OP est hyper dynamique, c’est bien simple, c’est pratiquement 1’30 de combats. Les persos (ou plutôt leur Gunpla) se tapent dessus dans un grand feu d’artifice de couleurs et de bonne animation, avec un storyboard hyper pêchu. Il est à l’image de sa saison 1 et c’est excellent.
Meilleure technique
Nock : Là, je suis un peu niqué, parce que ce que j’ai dit sur G no Reco s’applique aussi ici. Bien que réalisé par un autre sous-studio de Sunrise, Build Fighter Try bénéficie lui aussi d’une bonne qualité technique (moins que G no Reco, mais il a l’avantage, de ce que j’ai cru comprendre, d’être largement moins pénible à suivre). On regrettera cependant un niveau inférieur à celui du Build Fighters de 2013 (Sejoon Kim, reviens !)
Bonus non négligeable, par contre, on y trouve quand même des robots-nounours qui balancent des obari punches.
Déception
AntoinePey : Il ne faut pas se méprendre. GBF Try est une très bonne série. Mais elle n’a en réalité qu’un seul défaut : elle est arrivée après Gundam Build Fighters. Car par rapport à la première saison, Try est une véritable déception.
En effet, Try est juste comme la première saison, mais en moins bien sur tous les domaines. C’est globalement moins bien animé que la S1 (le réalisateur entre les deux saisons a changé, et certains animateurs-clé qui ont travaillé sur la S1 ont ensuite été requisitionnés sur G-Reco), les personnages sont moins intéressants que la S1 (Yuuma ne sert globalement pas à grand chose dans l’histoire, Sekai n’est finalement qu’un Reiji-bis), malgré Fumina et Gyanko (qui ne parviennent pas à la cheville d’Aila). L’histoire donne l’impression d’avoir été écrite pour 50 épisodes, mais malheureusement on n’en a vu que 25. Et j’ai vraiment eu l’impression que la série manquait d’ambition : dans la première saison, Sei et Reiji font les championnats du monde de Gunpla Battle, et dans Try on reste au stade du championnat du Japon. Heureusement, l’OST reste excellente.
Mais sinon, pris individuellement, Try reste réellement un bon anime où j’ai passé de très bons moments. Je serais vraiment hype as fuck pour une suite à Try, mais elle n’arrivera sans doute jamais.
Yokathaking : (mention) La série est bien mais à côté de BUILD FIGHTERS premier du nom, elle fait pâle figure. KIM revient, s’il te plait ><
HappinessCharge PreCure!
TOEI Animation, Tatsuya NAGANIME, 49 épisodes, Bandai, dimanche à 08h30 sur TV Asahi
Meilleur ED
Audrey Azura – Ending 1 – Precure Memories : Je ne sais pas si je dois remercier Nock de m’avoir fait découvrir cet ending. Par sa faute, je me le passe maintenant en boucle. La musique est catchy as fuck. Sincèrement, tu l’écoute une fois, tu ne peux plus t’empêcher de l’écouter encore et encore et encore et encore. On ne peut juste plus s’en passer.
Niveau animation… Bah, c’est de la 3DCG. J’aime pas la 3DCG. J’ai vu SHIROBAKO, je peux envisager le travail que c’est que de la produire, mais… je trouve qu’elle manque toujours d’un cachet qu’apporte l’animation, une touche personnelle dans la direction des dougas et le choix précis du rythme des in-betweens, pour accentuer ou atténuer l’impact des animatons clés. Mais je dois bien reconnaître : l’animation 3D des ending de PreCure est très bonne. J’aime pas, mais on est vraiment dans le haut du panier de l’animation 3D (avec les derniers Aikatsu). Et il y a quand même une chose que j’aime bien : la colorisation du moment où elles sont sur la colline. Que ce soit dans le choix des couleurs, de la luminosité ou de l’orientation de la lumière, tout dans cette scène est vraiment extrêmement bien choisi et donne un rendu absolument magnifique, changeant complètement l’ambiance de la musique.
Audrey Azura – Ending 2 – Party Has Come : J’ai déjà que les endings de HapCha étaient catchy as fuck ? Non, parce que sincèrement, leurs deux opening, je n’arrive sérieusement pas à arrêter de me les passer. Que ce soit le précédent ou celui-ci, je me suis même fait une playlist pour pouvoir me les passer en boucle tant que je les trouve aussi COOL l’un que l’autre musicalement parlant.
Pour l’animation, on est encore ici dans de la 3DCG bien maîtrisée. Donc ça me pique toujours les yeux, mais ça reste bien foutue quand même. Et puis cet ending utilise à merveille et plusieurs cet effet de mettre les personnages dans des cases, donc je suis tout fou à chaque fois que je le vois. Régulièrement, un personnage continue le mouvement d’un autre, l’écran se divise en plein de case de différentes tailles pour mettre l’accent à un endroit, puis va dupliquer un personnage, puis le remplacer par un autre, puis on a va avoir des cases qui apparaissent les unes après les autres pour continuer le mouvement présent dans la précédente… Y a juste tout ce que j’adore comme artifice de mise en scène sur une choré, c’est juste grandiose !
Nock – Ending 1 – Precure Memories : outre le fait que je trouve assez sympa d’appeler ainsi la chanson d’ending d’une série qui a passé 35 épisodes à rendre hommage aux 10 ans de la franchise, force est de constater que ce générique est extrêmement catchy. C’est vrai qu’une fois qu’on a vu cet ending une première fois, on est fini, on se retrouve avec le cerveau flingué et le “lovely pretty yay kawaii” gravé dans le crâne pour au minimum quelques mois.
Mais au delà de cette chanson fort sympathique (surtout dans sa version Precure All Stars New Stage 3) pour peu qu’on apprécie les choses très sucrées, il y a aussi tout le travail sur l’aspect visuel qui est, je trouve plutôt saisissant. Oui, c’est de la 3DCG, mais, ne fuyez pas tout de suite, celle-ci est vraiment réussi. Si on compare aux premiers pas de la franchise sur ce terrain (glissant), l’évolution est assez impressionnante (tiens, j’entends le mot Aikatsu! dans mon oreillette). Je pense qu’ici, le travail sur les contours des personnages permet vraiment d’adoucir le trait et d’éviter au spectateur cet effet de recul qu’on peut facilement ressentir devant des personnages modélisés en 3D. Et puis, pour finir, il faut aussi évoquer la direction artistique de la dernière partie de l’ending, avec un beau travail sur les couleurs et le décor dans lequel évoluent (dansent) les deux héroïnes.
Pour résumer, c’est mignon, c’est bien fichu et c’est efficace. Que demande le peuple ?
Meilleur cut
AntoinePey :
HapCha n’aura pas été l’exception à la règle qu’a été HeartCatch : l’anime possède son lot d’épisodes ratés en terme de réalisation et d’animation (je pense notamment à l’épisode 10). Mais comme tous les autres Precure, certains épisodes ont leurs moments sakugesques. L’épisode 44 en est un exemple : c’est un épisode très important dans l’histoire car il fait transition vers le dernier arc de la série, et il permet de montrer l’évolution de Cure Lovely entre le début et la quasi-fin de la série.
Et quoi de bon pour souligner cela qu’un beau sakuga ? Ce cut présente le début du combat de Cure Lovely contre le premier Saiark rouge, et il est très réussi, malgré la réutilisation de quelques plans lorsque Lovely combat directement le Saiark. Pour le reste, le combat offre des plans à la première personne du point de vue du Saiark, ce que nous donne des très jolis effets de zoom (qu’on peut voir notamment au début et à la fin de l’extrait), et cela dynamise le combat et mettant l’accent (malgré le caractère extraordinaire du méchant) sur Lovely, ses expressions et ses coups de poing.
Kiseijuu : Sei no Kakuritsu (Parasyte)
MADHOUSE, Kenichi SHIMIZU, 24 épisodes, mercredi à 25h29 sur NTV, Crunchyroll
Déception
AntoinePey (mention) : Je n’ai pas trouvé l’anime globalement mauvais, mais la seconde partie de l’anime est très en deça de la première : moins cohérente, moins intéressante et beaucoup de scènes que j’ai trouvé inutiles et pompeuses.
Yokathaking : La première partie de l’anime était bien et posait plein de choses intéressantes. Puis la 2e partie a été un gâchis incroyable et monumental.
Tous ces personnages tués parce que le mangaka ne savait pas quoi en faire, tous ces éléments introduits pour finalement ne jamais revenir, tous les enjeux de l’anime sont tous détruits les uns après les autres parce que rien d’autre n’a l’air de vouloir exister que le personnage principal et sa main droite. Vraiment, à quoi bon cet anime puisqu’il ne raconte au final rien.
Nanatsu no Taizai
A1 Pictures, Tensai OKAMURA, 24 épisodes, Aniplex, dimanche à 17h sur TBS, Netflix
Meilleur OP
Yokathaking – Opening 1 – Netsujou no Spectrum : J’aime bien trop ce premier OP sans vraiment que je puisse l’expliquer. J’aime me le repasser sans raison, juste pour le plaisir des oreilles. J’aime le chantonner quand je suis tout seul devant mon PC. Il fonctionne terriblement bien sur moi et même si je suis tout seul, je continuerai de crier mon amour pour ce générique.
Meilleur réalisation
Yokathaking (mention) : Excellente adaptation d’un shonen très efficace, NanaTai a brillé pendant ses 2 cour et a su magnifier son support original.
Meilleure technique
Nock (mention) : On a beaucoup évoqué l’excellente technique de Shigatsu Kimi no Uso dans les prix Minorin, mais il serait dommage d’oublier que cet automne, A-1 a également livré une très bonne copie avec son adaptation très bien animée de Nanatsu no Taizai.
PriPara (Saison 1)
Tatsunoko Productions et Dongwoo Animation, Makoto MORIWAKI, 38 épisodes, Takara Tomy, samedi à 10h sur TV Tokyo
Meilleur ED
AntoinePey – Ending 3 – Just Wanna Be With You ~Virtual and Real no Hazama de~ (mention) : Oui, il va être difficile de parler d’animation pour cet ending, mais la chanson de Prizmmy☆ est ultra-catchy (et est tout à fait dans le thème de l’anime) et le clip est vraiment bien réalisé.
Coup de coeur
AntoinePey : Je ne pensais pas que j’allais mettre cet anime au bout de son premier ou de son deuxième cour, mais il est bien présent. Avant toute chose, il faut que je souligner que la franchise est un véritable succès : outre une saison 2 et un film, le jeu marche bien : il faut dire que par rapport au jeu Pretty Rhythm (la franchise précédente), Tomy a réalisé ce qui n’allait pas : ils ont juste simplifé le jeu d’arcade. Et les petites filles ont étrangement plus accroché. Du coup, je ne sais pas trop si la qualité de l’anime a eu tant d’influence que ça sur le succès de la franchise.
Et vu qu’on parle de la qualité de l’anime… L’anime est moche. Il faut s’y habituer, ça derp de partout et à la fin on en rigole tant c’est moche. La 3D est tout à fait acceptable par contre, on est loin de la catastrophe Love Live! par exemple. Mais le reste ? La série est très très fun. Les personnages sont vraiment le point fort de la série, ils sont super attachants et on se prend très vite au jeu du WTF de la série. Tout les personnages ont leurs caractérisques propres pour pouvoir nous faire rire, entre leurs catchphrases (pshu~) et leurs comportements. Peu de choses ont du sens dans PriPara et je ne compte plus le nombre d’épisodes qui m’ont fait exploser de rire. Et en plus de cela, le dernier cour de la série réserve quelques épisodes à du drama qui est franchement bien fichu et assez étonnant au vu des personnages impliqués.
Je recommande réellement la série à ceux qui sont à jour dans Aikatsu! et qui veulent une dose d’idols sous acides.
Sanzoku no Musume Ronja
POLYGON PICTURES, Goro MIYAZAKI, 26 épisodes, NHK, samedi à 19h00 sur NHK
Coup de cœur
Yokathaking (mention) : Je n’ai pas vu tous les épisodes mais suivre Goro réaliser sa propre œuvre, sans l’emprise omniprésente de son père, m’a fait chaud au cœur.
Shigatsu wa Kimi no Uso
A1 Pictures, Kyōhei ISHIGURO, 22 épisodes, Aniplex, jeudi à 25h20 sur FujiTV (NoitaminA), Wakanim
Meilleur OP
AntoinePey – Opening 1 – Hikaru nara (mention) : La musique fait tout le travail dans cet opening tant elle est extraordinaire, mais il ne faut pas omettre le fait que le visuel reste très soigné.
Meilleur cut
Nock :
La mise en abîme est quelque chose qui me plaît, et voir des animés dans mes animés m’amuse toujours un minimum. Et quand Shigatsu joue à ce petit jeu, il place la barre assez haut, avec ce cut totalement fou de Takashi Kojima. Le gars est assez loin d’être un manche et, si on l’a vu sur l’épisode 5 de Space Dandy, il travaille assez souvent avec A-1 et a signé pas mal de cuts sur Shigatsu. C’est d’ailleurs lui qui a soloté l’animation clé de l’épisode 5.
Quant à ce qui me plaît particulièrement dans cette séquence… tout ? La gestion des backgrounds est vraiment bonne, les explosions sont très réussies, le travail sur la cape est nickel… avec un point bonus pour les couleurs (mais là, je ne pense pas que ce soit le fait de Kojima…)
Meilleure réalisation
Audrey Azura (mention): Peu de séries gèrent suffisamment leur planning pour pouvoir se permettre d’avoir trois épisodes solos en seulement deux cours, tour de force qu’il faut mentionner.
Yokathaking : Au début, il y avait un manga (chez Ki-Oon en France, allez l’acheter quoi) qui est excellent de base. Comme tout manga un minimum populaire, il est prévu une adaptation anime. Ce sera du NoitaminA, A1 récupère l’anime avec Aniplex. Ouais ok, le début vend pas forcément du rêve. Kyouhei ISHIGURO prend le poste de réalisateur, c’est sa première fois à ce poste sur une série, woh, la confiance elle est pas là. Sa première décision ? Donner toute l’animation du premier trailer à Megumi KOUNO.
A partir de là, l’anime est une success story. L’œuvre est choyé par son staff. Les choix visuels sont d’une réussite insolente. L’écriture touche juste. La technique est fantastique. La musique vient magnifier le manga. La réception du public est unanime, l’anime est le NoitaminA le mieux vendu depuis des années. À raison. ISHIGURO était un nom assez inconnu il y a un an, c’est à juste titre un des réalisateurs montants de ces dernières années.
Meilleure technique
Audrey Azura : C’est ici très fortement lié au point ci-dessus. Mine de rien, avoir une production solide permet d’avoir une animation vraiment bonne. Kimi Uso ne fait pas exception, et nous offre de l’animation vraiment léchée, soulignant bien les points importants du récit. Le placement des sakugas particulièrement travaillés étaient globalement bien pensé pour s’intégrer de la meilleure manière qui soit. Seul bémol que je pourrais souligner : certains concerts que j’aurais bien voulu voir animé en image. J’ai trouvé ça un peu dommage pour un animé dont un des points d’accroche est justement la musique classique, mais ce n’est pas non plus dramatique.
Yokathaking : KimiUso, c’est la série qui tranquille te sort 3 épisodes solo et se paye en plus le luxe de ne jamais avoir de défauts techniques. C’est incroyablement bien animé tout du long, Megumi KOUNO a réalisé en solo le premier trailer, les personnages sont d’une vivacité impressionnante à l’écran cette série a reçu de l’amour de son staff et cela se voit.
Meilleur visuel
Audrey Azura : Une chose qu’il faut bien dire de Kimi Uso, c’est que visuellement, ça envoie des claques par paquets de 10. Les couleurs sont magnifiquement choisie et colle parfaitement à l’ambiance, passant de teintes chaleureuses et pleines de vie au début à une plaquettes beaucoup plus sombre et nocturne pour la fin. Les effets de lumière, de leur côté, sont d’une beauté à coupé le souffle (je me rappelle particulièrement de cette allée de cerisier de cerisier en fleur, dans le premier épisode, il me semble). Bref, sur ce point, aucun reproche possible à Kimi Uso. 10/10 là-dessus.
Nock (mention) : Shigatsu wa Kimi no Uso a une très bonne direction artistique, mais on en a déjà suffisamment parlé chez Minorin pour que j’ai envie de développer ^^.
Déception
Audrey Azura : Ici, c’est plus une déception de ma réaction que l’anime qui fut une réelle déception. Je pensais pouvoir tenir le drama, bien que je n’aimes pas ça, tant que l’anime était bien. Et cet anime était vraiment bien. Je n’ai pas pu supporté le drama.
Déjà, je n’ai pas réussi à m’accrocher aux personnages principaux. Je ne sais pas si c’était un réflexe conditionné par l’arrivée bien marqué du drama ou autre chose, mais clairement, je n’ai pas réussi à m’identifier à quiconque. Kousei a un petit côté pitoyable qui peut le rendre sympathique, mais pas grand chose d’autre tant il est apathique. Kaori peut-être sympa, dans son côté “jeune fille qui profite à fond de ses derniers moment”, ce qui la rend vraiment honnête avec elle-même et assez décomplexé ; mais tous les death flags qui crient (je n’ai pas vu le dernier épisode) “ATTENTION, ELLE VA MOURIR. C’EST LE SEUL PERSONNAGE UN PEU PROACTIF ET ELLE VA MOURIR.” m’ont vraiment empêché de m’attacher au personnage. Et pour ce qui est des deux autres personnages, je n’en parlerais pas tant on ne voit rien d’eux…
Bref, la série est vraiment bonne et gère bien sa narration, mais j’ai vraiment eu du mal avec les personnages, ce qui fait que je n’ai jamais pu vraiment accrocher pleinement. C’est triste et j’en suis un peu déçu, au final.
Coup de coeur
Nock (mention) : Je n’ai toujours pas fini Shigatsu no Kimi no Uso, je ne sais pas comment je vais réagir à la fin, je ne suis pas fan de tous les choix opérés, mais rien que pour certains épisodes (5, 11, 13, 18), je suis obligé de mentionner cette série.
Yokathaking : J’aime profondément KimiUso. Ses personnages, sa réalisation, son animation, son écriture, ses maladresses, ses concerts, sa tristesse, tout. C’est une série qui m’a emportée dans un tourbillon d’émotions et j’étais là, chaque semaine pendant 6 mois, le jeudi soir devant mon PC à F5 la page de Wakanim en attendant la sortie de l’épisode. Merci à la série d’exister.
Shirobako
PA WORKS, Tsutomu MIZUSHIMA, 24 épisodes, jeudi à 23h30 chez TOKYO MX, ADN
Meilleur ED
AntoinePey – Ending 2 – Platinum Jet : J’aime beaucoup les endings qui évoluent au fil des épisodes. Et même si ici la musique ne change pas à chaque fois, le visuel évolue et nous présente dans ses différentes versions la conception d’un dessin d’un personnage de la série, entre le dessin des contours, la mise en couleur et son insertion dans l’image définitive. Ca colle parfaitement au sujet de l’anime, c’est très joli à voir, la musique est sympa. C’est juste un ending réussi.
Audrey Azura – Andes Chucky (Mention) : Le générique d’Andes Chucky : arrive soudainement à la fin d’un épisode sans vraiment prévenir, tout en y ayant toute sa place, réalisé dans une copie très sympathique du style des années 80 tant dans dans les dessins et l’animation que dans la musique, cet ending était vraiment un coup de génie.
Nock – Andes Chucky (Mention) : Le vrai-faux ending d’Andes Chucky dans je ne sais plus quel épisode de Shirobako marche à merveille et le travail sur les filtres pour donner l’illusion de l’ancien est plutôt bon (on regrettera juste l’utilisation du 16/9 et un résultat final un peu trop “propre” pour être honnête).
Meilleur Cut
Audrey Azura : Je me paies le luxe de mentionner deux cuts pour cet anime.
J’aime beaucoup ce cut ci, notamment à cause de son histoire dans l’anime (ep. 3) : le personnage n’était pas assez expressif, il a donc été demandé à ce qu’il soit refait. On peut ainsi vraiment voir à quel point le travail de l’animateur sur les mouvement du personnage et de son visage peuvent être important pour faire passer l’émotion : on passe d’une scène certes rendue triste par la musique mais sans être non plus réellement dramatiques à une scène qui peut vous donner les larmes aux yeux tant le personnage central semble torturé.
J’aime ce cut notamment à cause de celui qui l’a fait : Jun’ichiro Taniguchi, qui fut entre autre directeur de l’animation sur les films Madoka (et qui est très sympa sur Twitter). J’ai vraiment hésité à mettre un autre de ses cuts sur la série, celui de la “danse de l’Ange” d’Ema, mais je trouve celui du baseball plus intéressant, car on voit un peu plus son style, ou du moins ses influences, dans le mouvement de GothLoli : il me rappelle vraiment certains mouvements que l’on peut voir dans les fils Madoka.
Meilleure réalisation
Nock : Je l’évoquais vaguement des les prix Minorin, mais Shirobako aurait pu n’être qu’une série “documentaire” qui se serait focalisée sur la création d’animés sans chercher à développer derrière une quelconque intrigue ou un cast intéressant. À l’inverse, la série aurait pu virer à la tranche de vie totale, en négligeant cet aspect qui fait son originalité. Mais fort heureusement, ça n’a pas été le cas et c’est comme ça que d’un concept intéressant, mais pas forcément vendeur, a pu émerger une série de qualité qui a réussi à séduire son public. Alors, même s’il a tout de même bosser sur de sacrées daubasses dans sa carrière, on peut tout de même acclamer son réalisateur, Tsutomu Mizushima, qui avait par ailleurs réussi le tour de force, en 2012, de transformer ce qui aurait pu n’être qu’un anime de niche pour military otaku en véritable succès.
Alors qu’est-ce qui permet à la série de sortir à ce point du lot, outre son aspect “pédagogique” intéressant ? On pourrait citer en vrac les personnages attachants, la tension bien gérée, l’humour, les références à tout va, l’émotion bien présente et de manière générale, la qualité de l’écriture. De même, si la série ne brille pas forcément par son aspect technique (qui est loin d’être mauvais en règle général), elle sait quand il faut lancer de la belle animation.
Shirobako est dans une posture assez compliquée, mine de rien, parce que si utiliser un média est sûrement la meilleure manière d’en parler, ça peut facilement devenir un exercice casse-gueule. Pourtant, à aucun moment, la série me donne l’impression de dire “faites ce que je dis, pas ce que je fais”. Alors pendant que Musashino Animation trime sur Exodus ou la 3e Escadrille, derrière tu vois l’équipe chargée de travailler sur Shirobako. Et tu ressens sa passion.
Parce que finalement, la plus grande force de cette série, c’est sûrement de donner à ce point l’impression d’être l’œuvre de passionnés et de réussir à transmettre cette passion. Et je trouve ça formidable.
Audrey Azura : Si SHIROBAKO n’est peut-être pas l’anime ayant la meilleur technique que je n’ai jamais vu, ni même des deux saisons pendant lesquels il a été diffusé, il réussi néanmoins quelque chose qui n’est pas toujours facile : rester constant tout au long de la série. D’autant moins facile que la série fait deux cours. Pour autant, ici la qualité est toujours présente à chaque épisode. Certes, ce n’est pas de l’animation hyper impressionnante avec des mouvements de fous furieux en permanence, mais elle reste tout de même très bonne pendant les 24 sans de vrais fautes, et rien que ça montre une très bonne qualité de réalisation.
Mais les qualités ne s’arrêtent pas là. La narration est de très bonne facture, sachant alterner avec une grande justesse les moments de comédie aux moments d’émotions, nous plongeant dans la vie de ses personnages comme si nous les côtoyons tous les jours, nous faisant vivre à ses côtés. Il y a une vraie maîtrise des éléments de narrations propres aux animes, en alliant la musique, les effets d’animations, les alternance de rythme et tout le reste pour nous amener aux côtés des personnages. Le seul bémol pourrait être dans la (quasi non-)présence de Shizuka, mais l’épisode 23 nous montre bien à quel point tout ceci était construit pour nous amener à ce but, et je ne sais pas si il aurait été possible de faire mieux. Nous savions tous ce qui allait arriver plusieurs minutes avant que cela n’arrive (voir même avant de lancer l’épisode si, comme moi, vous attendu des lustres avant de le voir), et pourtant, quand ça arrive, on ne peut que sauter de joie (et accompagner Miyamori dans ses pleures de joie).
Donc oui, sans aucun doute un des animes les mieux réalisés de la saison.
Coup de coeur
Audrey Azura : Si on me demandait de citer les défauts de cette série, j’aurais du mal à citer des que je trouve vraiment dérangeant. La réalisation est impeccable, merci Mizushima, avec une narration maîtrisée d’un bout à l’autre. L’animation est très bonne sans être extravagante. Il y a du méta absolument délicieux à la fois à l’intérieur et autour de la série. Les membres du studio sont au final tous attachants (oui, même Tarou et Hiraoka). La musique, même si elle n’est pas exceptionnelle, fait globalement bien son boulot. Bref, réellement, rien est à jeter dans cette anime, il fait absolument aller le voir si ce n’est pas déjà fait.
Et comme si cela n’était pas suffisant, cette anime traite de la manière dont est fabriqué ce qui nous passionne : l’animation. De ce point de vue là, il est presque impensable, si on dit être passionné par la japanimation, de ne pas vouloir le voir. Par ailleurs, la représentation de leur métier donné par cet anime a fait réagir pas mal de personne du milieu : elle est au final assez réaliste (même si la fiction est fircément présente, elle n’est pas prédominante).
Bref, SHIROBAKO est vraiment bon, sur tous les points, et traite d’un sujet qui ne peut pas ne pas vous intéresser. Donc, si vous ne l’avez pas vu, vous devez aller le voir. Et derrière, nous monterons un lobby pour aller forcer Warner à faire une seconde saison.
En effet, pour finir sur la seule note négative : l’anime s’est extrêmement bien vendu (la moyenne de vente par volume à 13 000+ est maintenant garantie, 13 500+ est même totalement envisageable, ce qui sont des chiffres de ventes excellent, parfois même pas un anime dans la saison arrive à faire autant), les retours critiques sont vraiment bons, il y a véritable engouement pour la série… alors pourquoi toujours pas d’annonce pour la S2 ? La série était à la base prévue en 4 cours, réduits à deux parce que la Warner pensait que ça ne marcherait pas. On a donc il y a encore 2 cours complets qui étaient prévus et qui n’ont pas étaient adaptés !
Nock : Indéniablement, Shirobako est mon coup de cœur de l’automne est sûrement celui de l’année 2014 par la même occasion. Mais en même temps, on a déjà tellement parlé de cette série sur Minorin que je me vois mal développer plus. La seule différence, c’est que par rapport à la situation il y a quelques semaines, j’ai enfin fini cette série. Et mon avis dessus n’a pas changé. Je la trouve excellent, bien construite, bien menée de bout à bout, avec des personnages attachants qui donnent vraiment enfin d’y croire. Voir le dernier épisode, l’achèvement du travail qu’ils ont mené pendant toute la deuxième partie, la progression des personnages depuis le début, avait quelque chose de magnifique. D’habitude, je fais le gars faussement coincé, qui prend des baguettes, mais pour une fois, je vais être franc et user des superlatifs que je réserve généralement à une poignée d’œuvres. Shirobako est certainement une des meilleures séries qu’il m’ait été donné de voir.
Yowamushi Pedal Grande Road
TMS Entertainment, Osamu NABESHIMA, 24 épisodes, Akita Shoten, lundi à 25h35 sur TV Tokyo, ADN
Coup de coeur
AntoinePey : 2014 aura été une année assez grandiose en terme d’animes de sports. Ping Pong, Haikyuu!!, Baby Steps, Diamond no Ace, tous ont brillé de manière différente. Et puis il y a Yowamushi Pedal. C’est une série extrèmement accessible pour les non-initiés ou les curieux, car l’explication et les précisions sur le sport pratiqué (ici : le cyclisme) sont à la fois claires, prenantes et réalistes. Le cast de personnages est très varié et il est emmené par son personnage principal, Onoda Sakamichi, qui est l’un des personnages les plus appréciables qui m’est donné envie de voir dans l’animation japonaise.
Pour pouvoir apprécier pleinement la série, il faut tout de même savoir trois choses. Les courses cyclistes sont dans un mélange de 2D et de 3D, et cette dernière est honnêtement pas fofolle. Il faut également aimer le rythme un peu lent et les flashbacks : sur 62 épisodes (avec les deux saisons), environ ⅔ de ceux-ci sont consacrés aux championnats nationaux du Japon qui durent seulement 3 jours dans le temps de l’anime. Et pour meubler ce temps, l’anime use (et abuse parfois un peu trop à mon goût) de flashback pour présenter et remettre dans le contexte ses nombreux personnages. Et enfin, et c’est là surtout vrai dans cette deuxième saison : les cliffhangers. Sérieusement. Quasiment à chaque épisode. Regarder la seconde saison fut une véritable torture à suivre un épisode par semaine, mais elle se termine heureusement sur la fin de la course et des championnats (le contraire aurait été véritablement terrible).
Yowamushi Pedal est certes un anime long et qui demande un certain investissement, mais vous en serez réellement récompensé.
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