Card Captor Sakuga – Hiver 2015 (1 cour)

Première moitié de Card Captor Sakuga, édition Hiver 2015, avec tous les animes en 1 cour de la saison d’Hiver.

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Absolute Duo

8bit, Atsushi NAKAYAMA, 12 épisodes, Kadokawa et Showgate, dimanche à 20 h 30 sur AT-X, Crunchryoll

Absolute Duo

Meilleur OP

AntoinePey – Opening – Absolute Soul : L’opening d’Absolute Duo réussit absolument tout. La musique part dans tous les sens et est super entraînante (based Konomi Suzuki). Et cet opening a la particularité d’avoir deux versions (la première sur les deux premières épisodes, la seconde par la suite) qui me plaisent beaucoup en terme d’intensité, même si on peut mieux apprécier le travail solo de Ryouma Ebata dans la seconde version : le combat présenté qui est scénarisé comme une danse entre les protagonistes est très beau à voir.

Meilleur cut

Nock : J’aurai aussi volontiers évoqué le travail solo de Ryouma Ebata sur l’opening d’Absolute Duo, mais étant limité à un cut et n’arrivant pas à me résoudre à n’évoquer que l’excellente séquence finale, je préfère me contenter de le mentionner.

Binan Koukou Chikyuu Bouei-bu LOVE!

Diomedéa, Shinji TAKAMATSU, 12 épisodes, Pony Canyon, mardi à 25 h 40 sur TVTokyo, Crunchyroll

Bouei-bu Love

Coup de cœur

Yokathaking : En commençant l’anime, je m‘attendais à un truc gay as fuck. J’ai bien vu un truc gay comme un phoque mais qu’est-ce que c’était drôle. Cet espèce de faux Magical Girls avec des mecs qui doivent se battre pour sauver la Terre dans des costumes au moins aussi ridicules que les ennemis qu’ils affrontent, des situations absoluments ubuesques et des mascottes encore jamais vus jusqu’à présent. L’anime a bien mieux marché, tant au niveau des ventes que de la réception du public que ce que n’importe qui avait pu prévoir et c’est vraiment tant mieux.

Death Parade

MADHOUSE, Yuzuru TACHIKAWA, 12 épisodes, VAP, vendredi à 25 h 58 sur NihonTV, ADN

DP

Meilleur OP

Nock – Opening – Flyers (Mention) : certes, cet opening est bon, fun et bien fichu, mais j’ai hésité à en parler, tant je le trouve mensonger, à montrer des personnages potentiellement cool dont la série n’aura jamais rien à foutre (finalement, le clip original giga cheapos de la chanson est plus drôle… à ses dépens).
Kolya : tout est bon dans le cochon… comme dans Flyers.

Déception

AntoinePey : J’avais beaucoup apprécié l’oav Death Billiards tiré de l’Anime Mirai 2013, j’étais logiquement hype pour un anime qui aurait pu nous proposer le même concept sur une petite dizaine d’épisodes. Mais ce ne fut pas le cas : en plus de ses épisodes stand-alone, l’anime s’est rajouté un scénario qui n’apporte pas grand chose à la série, en plus d’être très mal exécuté : le scénario avançait entre les épisodes des “jeux” et j’ai toujours trouvé ces épisodes longs et ennuyeux. Du coup, le final m’est vraiment passé au-dessus.

Et c’est bien dommage, car les épisodes des “jeux” ne sont pas tous parfaits, mais certains étaient bons voire même touchants (je pense à l’épisode 3 par exemple). L’anime est aussi globalement bien animé, et possède quelques cuts de qualité.

Death Parade aurait pu être brillant, et au final je ne garderai pas grand chose de l’anime. Quelques bonnes idées par ci par là, mais ça ne suffit malheureusement pas à faire un bon anime.

Audrey Azura : J’avais beaucoup aimé l’OAV de Death Parade. C’était jolie, bien animé, l’idée était intelligente et bien menée, ne connaissant rien du monde, la fin était réellement surprenante… Bref, c’était vraiment une bonne OAV, bien faites. Mais prendre une bonne idée et la mettre en boucle sur 13 épisodes ne fait pas une bonne série. Une fois la surprise qu’avait créé l’OAV passé, il ne reste plus forcément grand chose. D’autant plus quand les personnages principaux sont vraiment peu intéressant. Autant, il y a eu des personnages secondaires, ceux qui passaient pour se faire juger, qui étaient intéressant (pas tous, malheureusement, tu voyais venir la chose de loin pour certains), autant les personnages principaux étaient vides et vraiment peu intéressant à suivre. Mais ça venait peut-être du fait que ça n’avançait pas. La première révélation a eu lieu à plus de la moitié de la série, et il se passait plus de trois épisodes ensuite avant que quelque chose n’arrive (je ne peux pas dire exactement quand, je n’ai pas vu jusque là).

Bref, ce fut très dommage, il y avait une bonne idée à la base, mais finalement très mal exploitée sur la durée. C’est assez triste.

Nock : Quand je vois l’enthousiasme qu’a suscité Death Parade, j’ai vraiment l’impression d’être passé totalement à côté de quelque chose. Ce n’est pas faute d’avoir essayé pourtant, mais chaque semaine, je revivais la même chose :
début d’épisode : “why not ? Ça peut être pas mal…”
générique : “Eveybody ! Put your hands up !”
reste de l’épisode : “booooooooooring…”

Finalement, à aucun moment, je n’ai ressenti quoi que ce soit devant cette série. Quand ça a failli être le cas, la très désagréable impression que le scénariste me prenait par la main et me demandait “vous l’avez ?” m’agaçait au plus haut point.

Les personnages n’étaient que des façades, tous autant qu’ils étaient.
Decim, au lieu d’être un minimum attachant m’a juste paru complètement creepy…
Les clients… eh, il me faut autre chose que me dire “regarde, il a vraiment eu une vie de merde” ou “regarde, sa sœur a été violée” pour que je ressente l’envie de m’attacher d’une quelconque manière à un personnage.

Le reste du cast, en apparence si haut en couleur dans l’opening n’est absolument pas exploité, du moins, absolument pas à la hauteur de son potentiel…
L’héroïne… eh, je n’en ai rien à foutre, elle m’est étrangère, rien n’a été fait pour me donner envie de l’apprécier, comment voulez-vous que la fin me touche ne serait-ce qu’un peu ?
Pour moi, Death Parade, c’est de la poudre aux yeux. Un univers potentiellement intéressant, des personnages potentiellement intéressant, mais absolument pas exploité à sa pleine mesure.

C’est tellement du gâchis de coller un opening pareil à une série aussi pauvre.

Yokathaking : L’Anime Mirai était très intriguant et même si je n’étais pas forcément emballé, il y avait ici suffisamment de bons points pour en faire un bon anime. Le premier épisode a été loin d’être mauvais même si j’ai passé une semaine à me demander pourquoi c’est elle qui a été envoyé dans le néant alors qu’il était absolument évident qu’elle avait menti pour le protéger. La raison a été révélée dans le 2e épisode et à partir de là, l’anime a commencé à complètement s’effondrer. Les jugements revenaient finalement à « Utile ou inutile à la société » et l’anime avait la subtilité d’un éléphant dans un magasin de porcelaine. Forcer les spectateurs à regarder de manière indiscutable les réponses plutôt que de subtilement les montrer marche très bien dans un blockbuster mais vient détruire le principe même de l’anime.

Vraiment, passez votre chemin, vous n’aurez ici qu’une fable forcée et réchauffée où les personnages ne pourront pas vous éveiller le moindre sentiment.

Kamisama Hajimemashita ◎

TMS Entertainment, Akitaro DAICHI, 12 épisodes, Pony Canyon, lundi à 26 h 05 sur TVTokyo, Funimation

KamiKiss

Meilleur OP

AntoinePey – Opening – Kamisama no Kamisama : L’opening n’est pas forcément extraordinaire musicalement parlant, mais il m’est sympathique parce qu’il y a des détails techniques intéressants. Déjà, comme dans l’opening de la première saison, il y a le karaoké de la chanson qui est directement incrusté dans le visuel de l’opening, et je trouve que c’est une super idée (tout comme l’incrustation intelligente des crédits dans les openings (exemple : Kamichu!)). Ensuite, le visuel de l’opening est bien travaillé :  son visuel fait très old-school, avec le détail mis sur les personnages plutôt que les décors (qui sont épurés pour laisser place au karaoké). C’est en somme un bon opening qui fait son travail : représenter sa série sur tous ses aspects.

Koufuku Graffiti

SHAFT, Naoyuki TATSUWA, 12 épisodes, Kadokawa, jeudi à 25 h 46 sur TBS, Crunchyroll US

Koufuku

Meilleur cut

Audrey Azura (mention) :


Je voulais mentionner Koufuku ici, parce que cette anime a quand même des scène vraiment bien animées, même si elles sont moins impressionnantes que celles qu’on peut trouver dans d’autres animes.

Déception

Nock : Cette série est pour moi un excellent exemple d’animé pas mauvais mais incapable de se renouveler de quelque manière que ce soit. Le premier épisode est plutôt sympathique, le second aussi, le troisième passe encore, mais trop vite, la routine et l’ennui s’installent. Alors certes, il y a de temps en temps quelque chose qui va nous en sortir un peu, mais la plupart du temps, la série reste dans un schéma extrêmement répétitif. Potentiellement amusants, les personnages ne sont plus alors que de bêtes stéréotypes ambulants et agaçants.

Ironie du sort, la fin du dernier épisode a su titiller mon intérêt, en apportant du changement et en amorçant une situation nouvelle, potentiellement intéressante, mais qui ne sera jamais exploitée (sauf dans une hypothétique saison 2).

Finalement, j’en ressort avec l’impression d’avoir vu une série très banale et assez ennuyeuse. On trouvera sans grande difficulté des tranches de vie plus intéressantes.

Kancolle

Diomedéa, Keizou KUSAKAWA, prévu en 12 épisodes, Kadokawa, mercredi à 25 h 30 sur TOKYO MX, Crunchyroll

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Meilleur ED

Yokathaking – Ending 1 – Fubuki (mention) : Clairement, le digne successeur de l’ED2 de Aldnoah.Zero : une très bonne musique sur des visuels inintéressants.

Rolling Girls

WIT, Kotomi DEAI, 12 épisodes, Pony Canyon et Dentsu, samedi à 25 h 58 sur MBS, Wakanim

Rolling Girls

Meilleur OP

Audrey Azura – Opening 1 – Hito ni Yasashiku : On reprend ici une musique des Blue Hearts, groupe de punk rock des années 80 encore très célèbre au Japon, et l’ambiance de la série respire cette ambiance punk de liberté, sa base étant tout de même 4 filles qui partent sur les routes sans savoir vraiment où elles vont ni avoir de plan. La reprise est faites par les quatres doubleuses principales, c’est frais, c’est dynamique, c’est fun, bref, ça colle parfaitement à la série.

Niveau animation, on a quelque chose d’un peu moins particulier que Garo, mais ça reste tout de même intéressant. Niveau couleur, déjà, ça pète encore plus que la série. Un côté surréaliste, à part pour les héroïnes, leurs instruments et leurs motos, qui t’en mets plein la vue. On retrouve même pendant un temps un combat (toujours aussi bien animé) dans le coin supérieur gauche de l’écran, avec toutes ces couleurs qui explosent en permanence. Niveau animation, d’ailleurs, cet opening est assez cool, avec notamment quelques scènes bien léchées pendant le concert. On ajoute là-dessus un artifice de mise en scène que j’aime beaucoup, les personnages apparaissant dans des cases continuant la parole ou le mouvement de celui d’avant, et on obtient un opening vraiment sympa qui nous met de suite dans l’ambiance de l’anime.

Yokathaking – Opening 1 – Hito ni Yasashiku : Cet OP sort figurativement de nulle part, jamais à aucun moment les héroïnes ne font de la musique. Pourtant à chaque fois, je crie Ganbare avec les héroïnes. Pour les soutenir elle. Pour soutenir aussi le staff quelque part. Qui eux-mêmes quelque part, en tout cas je l’espère, se sont encouragés avec cette chanson. À chaque fois, je me fais emporter dans ce tourbillon de couleurs et d’émotions qui ne pourrait pas mieux coller à la série. Cet OP est beau, cet OP est touchant, il est, et rarement une expression n’a autant coller, haut en couleurs.

Meilleur visuel

Audrey Azura : Une partie de la beauté visuelle de Rolling Girls est liés à ce que j’ai dit sur la technique : ça pète dans tous les sens. Pendant les combats, le moindre mouvement est accompagné d’étoiles et de lumières qui partent de tous les côtés. C’est beau, ça souligne bien le mouvement, bref, c’est très cool. Et c’est sans parler de ses décors, qui sont également réellement magnifiques. Chacun des arrières plans est, pour le coup, réellement bien travaillés, colorés, on ne se lasse vraiment pas d’admirer. Ca brille, ça père, Rolling Girl est vraiment une petite pépite pour tout ce qui est visuel.

Kolya : les décors de Rolling Girls font doki doki dans mon kokoro, sauce fabulous max. Dommage que l’off-model quasi-permanent et l’insertion déplorable des personnages viennent les gâcher.

Nock : Appréciant particulièrement les univers bien colorés (mais pas trop criards non plus, il ne faut pas déconner), j’ai sacrément pris mon pied devant les décors et paysages de Rolling Girls. Je trouve même particulièrement dommage que Wit ait ainsi sacrifié cette série et que, du même coup, assez souvent, les personnages m’aient donné l’impression de ne pas être à leur place dans ces décors, à cause des nombreux derps d’animation, voire simplement de dessins foireux et d’off-model. N’empêche, l’opening et certaines scènes sentaient tellement la passion, c’est triste que Wit n’en ait vraisemblablement rien eu à foutre, de cette série. Je leur souhaite de se vautrer bien lamentablement sur Seraph et la S2 de SnK, ils le méritent.

Yokathaking :Le CharaDesign originel de tanu adapté pour l’animation par Katsuhiko TANAKA, de base, c’est un combo gagnant. Ca garantit des personnages très jolis, d’autant plus que TANAKA a été Directeur en Chef de l’Animation sur la moitié des épisodes. Et derrière sont venus se rajouter Eriko SHIBAYAMA et Ryou KOUNO pour le décor et waouh. C’est absolument magnifique. Chaque lieu traversé, chaque bâtiment, chaque route est unique. Tout est sublime, les décors sont d’une rare beauté et on veut, nous aussi, traverser ses lieux avec les filles pour s’émerveiller à chaque fois un peu plus, comme si on parcourait un monde féerique en aquarelle.

Meilleure technique

Audrey Azura : Bon, commençons directement par ce qui fâche : oui, cette série n’a en moyenne qu’un épisode sur deux qui est réellement bien animé, les autres étant assez quelconques voire carrément mauvais (hahaha). Mais on peut espérer une correction dans les BR, et quand ça se lâchait, ça y allait franchement. Des combats avec des mouvements de folies, qui brillent littéralement dans tous les sens, et des scènes hors combats parfois surprenamment bien animés (je vous jure, ce n’est pas un anime de bouffe), on voyait bien que les animateurs qui bossaient dessus se faisaient réellement plaisir. Et mine de rien, quand c’est le cas, ça donne des choses vraiment belles.

Coup de cœur

Audrey Azura : Rolling Girls est une pépite à l’état brute. C’est beau, c’est frai, c’est vivant, ça donne envie de faire son sac et de partir sur les routes. Il y a des scènes animées de manière folle. Les décors sont grandiose. Les couleurs explosent dans tous les sens. C’est beau, on a envie de se prendre au jeu.
Mais cela reste un joyaux non-polie ni travaillé. Une fois encore, WIT a explosé ses plannings et, là où la série aurait pu décoller pour devenir quelque chose de grandiose, elle est restée brut et non raffinée. Il y a encore de l’espoir avec les Blu Ray, mais il reste quand même dans la bouche un petit goût e gâchis sur une telle série…

Nock : Je vais quand même évoquer Rolling Girls, même si le terme de coup de cœur me paraît bien fort. Au départ, c’était bel et bien ça, vraiment la série que je kiffais regarder chaque semaine. Les fins des épisodes 4 et 6 ont amplifié ce phénomène. Par rapport à une Death Parade que je trouvait finalement très plat, convenu et sans âme, Rolling Girls me donnait l’impression d’avoir sous les yeux quelque chose de foutraque, délirant, certes assez imparfait, mais qui, au moins, suintait la passion. Néanmoins, je reste lucide : si chaque épisode comptait son cut réussi, sa séquence cool, il est flagrant que Wit n’avait pas grand chose à foutre de cette série (des séquences sans in-between, des perspectives (voire des anatomies) foirées, du off-model en veux-tu en voilà…)

Alors en fin de compte, ce qui importe, c’est avant tout que j’ai passé un bon moment devant la série, que j’ai trouvé les personnages plutôt sympathiques (ce qui n’est pas le cas de tout le monde, je sais) et ai réussi à être entraîné dans cet univers plutôt délirant, malgré ses fails techniques, son écriture erratique et son scénario qui se met en marche trop tard. Ça reste donc sûrement la série qui m’a le plus plu cet hiver.

Mais merde, Wit, t’as tellement chié dans la colle, t’avais moyen de faire un truc sympa, mais si même toi, tu ne crois pas à tes propres projets originaux, comment veux-tu faire du boulot digne de ce nom ? J’espère que tu ne t’étonneras pas que les blu-rays ne se vendent pas.
Quoi, ce n’était même pas dans tes intentions ? Merci, je crois que j’avais compris.

Yokathaking : J’aime énormément Rolling Girls. Il a plein de problèmes et WIT a décidé de le sacrifier mais cet anime m’a touché, cet anime a résonné en moi.

Que ce soit les décors à couper le souffle, les personnages absolument attachants ou ce road-trip sans but, juste à parcourir les routes, à rire, à se parler, à se découvrir, à rencontrer les autres a été mené avec brio. Sur, un épisode sur deux a été sacrifié mais dans les conditions de WIT, l’équipe derrière ne pouvait pas faire mieux et a vraiment donné son maximum pour offrir des moments inoubliables, comme un feu d’artifice qui fait vibrer tout notre corps.

Seiken Tsukai no World Break

Diomedéa, Takayuki INAGAKI, prévu en 12 épisodes, Kadokawa, dimanche à 25 h 05 sur TVTokyo, Crunchyroll

World Break

Coup de cœur

Yokathaking : Parmi toutes les bouses que j’ai tendance à essayer, il y en a certaines qui se différencient des autres. World Break par exemple a été un anime que j’ai aimé suivre semaine après semaine. Il n’est pas bon, loin de là mais il est vraiment plaisant à suivre. Le MC, complètement Jésus sur les bords, aide bien puis heck, j’aimais bien une des deux filles principales (qui n’était pas la Main mais était celle sur laquelle l’anime s’est le plus centré ?) donc ça m’a suffi. Parfois, il m’en faut peu. Par contre, hahaha, ce que l’écriture est mauvaise, hahaha. Le groupe est en difficulté ? Le MC se souvient de sa vie antérieure, chope un Power-Up et règle la situation. GG 2 OP no re pliz nerf.

Shounen Hollywood

ZEXCS, Toshimasa KUROYANAGI, prévu en 13 épisodes, King Records, samedi à 20 h 30 sur AT-X, Crunchyroll

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Meilleur ED

Kolya : l’ending change à chaque épisode et se renouvelle sans cesse. Pour ShoHari, on ne parle pas d’un meilleur ending en particulier, mais du meilleur concept. Mention spéciale à celui du hibou.

Coup de cœur

Kolya : bon, en vrai, j’en parle surtout pour varier les plaisirs… mais c’était quelque chose de spécial. On ne peut pas reprocher à la série de ne pas avoir essayé de construire un récit, un vrai, bien que bizarrement ficelé. L’enjeu est réel tout le long de la série, les personnages se cherchent. Surtout, la série sait faire des expériences, avec des épisodes un peu bouche-trous dans lesquels les personnages font… des trucs d’idoles (émissions de variétés, films, whatever), sans jamais perdre l’objectif de vue (le concert de Noël). Le dernier épisode lui est d’ailleurs entièrement consacré, comme il se devait. Bref, si la série est loin d’être fabuleuse, elle a des qualités d’écriture assez indéniables.

THE iDOLM@STER: Cinderella Girls

A-1 Pictures, Noriko TAKAO, 13 épisodes (1er cour), Bandai Namco, vendredi à 24 h sur TOKYO MX, Daisuki

Deremas

Meilleur OP

Audrey Azura – Opening 1 – Onegai, Cinderella! : Beaucoup de choses que j’aime bien dans cette opening : la musique déjà (très très objectif, j’en conviens), les phrases chantées qui s’affiche à l’écran, voir son un éléments du décors (soit en plein écran sur fond noir, soit dans les affichage ou texte sur les photos sorties d’un Purikura), ainsi que l’idée de faire apparaître la plupart du temps les filles comme des éléments dudit décors également (affiches…) ; on a en plus le luxe d’un cut de Megumi Kouno, ce qui est toujours agréable.

Meilleur cut

AntoinePey et Yokathaking :

 

AntoinePey : Based Megumi Kouno. Son travail sur cet épisode est extraordinaire, et on reconnait son style pour le soin qu’elle porte à l’animation des cheveux des personnages. Et pour le reste : la danse est super fluide, ça bouge de partout et ça rend super bien. Tout le concert de l’épisode 3 aurait pu figurer dans cette catégorie en fait.

Yokathaking : Dès fois, les sakuga-fag pensent d’une seule tête et aiment les mêmes cuts, la preuve ici avec ce choix commun. Megumi KOUNO est une animatrice absolument talentueuse qui porte une attention constante aux cheveux et aux vêtements. Ils bougent énormément, ils bougent bien, ils suivent les mouvements du corps. En animation 2D, c’est terriblement chronophage d’animer ce genre de détails puisqu’il faut faire bouger de petits détails de manière différent sur chaque dessin. KOUNO en a quelque part fait sa spécialité, quitte à avoir un respect du modèle plus lâche que d’habitude, et cela rend ses animations d’une rare vivacité.

Yoru no Yatterman

Tatsunoko, Tatsuya YOSHIHARA, prévu en 12 épisodes, Lantis, dimanche à 22 h sur TOKYO MX, Viewster

Yoru

Meilleur OP (Mention)

MaxaoH – Opening – Kyokugen Dreamer : Cet opening se paye le luxe d’arriver pour la première fois à la fin de l’épisode 1. Et quel épisode! C’est donc empli de feels et les yeux humides qu’on commence sur les chapeaux de roue. A la musique, on retrouve SCREEN mode qui avait déjà sévit sur Gundam Build Fighter Try (ED1) avec un morceau bien péchu et une bonne envolée lyrique pendant le refrain. Visuellement, c’est centré sur notre héroïne Leopard (aka Doronjo) avec pas mal de plans mémorables qui s’enchaînent particulièrement sur avec une construction en deux parties: une posée et mélancolique, et une seconde plus explosive. Et le tout saupoudré d’un montage vraiment bien foutu.

Meilleur cut

MaxaoH :


Ces 41 secondes sont le fruit du travail de deux animateurs qui ont bossé sur quelques bonnes scènes de combat de la série Yozakura Quartet: Shun Enokido & Ryu Nakayama. Il y a pas mal de choses intéressantes à dire sur ce cut comme les choix de mise en scène, l’utilisation très intelligente du champs-contrechamps ou encore le visuel des Yatterman qui tranche complètement avec le reste du casting et qui dynamise considérablement l’ensemble de la chorégraphie. Mention spéciale au coup de poing et au mouvement de volte-face du Yatterman géant tout en souplesse, en puissance et en élégance. Et on termine tout ça par une belle explosion en deux temps (déflagration/onde de choc), c’est la formule de la victoire.

Yoka :


J’aime énormément cette nouvelle mouvance d’animation, souvent qualifiée d’animation web-gen où les animateurs, qui se sont en général auto-formés, choisissent de privilégier le mouvement au respect du CharaDesign ou à la masse. Yoru no Yatterman a été rempli de ce genre de cuts et l’un des plus marquants est ce passage de 4 secondes par Ryu NAKAYAMA. Les personnes bougent beaucoup, énormément, semblant faire complètement fi de la gravité. Vous pouvez aussi observer aux environs de 35 secondes les beams qui sont composés d’un seul trait, typique de ces animateurs qui travaillent en numérique et n’ont pas besoin de d’abord créer un contour avant de le remplir avec de la couleur. Ici, tout est recherché pour plus de fluidité, pour plus de mouvements, avec des angles de caméra qui changent énormément. Et je trouve cette animation magnifique.

Meilleure technique

Yokathaking (mention) : L’animé a laissé pendant 11 épisodes le champ libre à ses animateurs, jeunes pour la plupart, et a offert de véritables bijoux d’animations webgen avant de s’effondrer sous son planning à la fin et de produire un dernier épisode pas terminé.

Yurikuma Arashi

Silver Link, Kunihiko IKUHARA, prévu en 12 épisodes, Frontier Works et Kadokawa, lundi à 24 h 30 sur TOKYO MX, Crunchyroll

Yurikuma

Meilleur OP

Kolya : pour que j’apprécie un OP, il faut tout un paquet de trucs, mais ce qui fonctionne le mieux reste une intégration réussie dans la série. Dans le cas de Yurikuma, la combinaison rendu+visuel+paroles me semblait tellement en plein dedans que je considère cet OP comme un sans-faute.

Meilleure réalisation

Audrey Azura : On peut faire des reproches à la réalisation de Ikuhara, mais force est de reconnaître qu’elle est efficace pour ce qu’il veut faire. Il y a pas mal de choses critiquables dans sa réalisation de ces 12 épisodes qui constituait Yurikuma Arashi, notamment au niveau du rythme (il se passe réellement rien dans les trois épisodes du début, sincèrement) ou même du nombre d’épisodes. Cependant, malgré les contraintes qu’il avait de faire un anime bien plus court que ce qu’il avait fait auparavant, Ikuhara a tout de même tenté de nous faire passer plusieurs messages dans son anime, a travers ses habituels symbolismes, métaphores et autres procédés narratifs. Et force est de constaté qu’il y arrive, quand bien même je ne suis pas sûr d’avoir réellement tout compris à l’heure actuelle, il faudra sûrement que je revois la série. Plusieurs parallèles sont possible, notamment avec la société japonaise actuelle, et je pense bien que plus d’un message fort est soulevé dans cette série. Tout ceci montre une bonne maîtrise de la réalisation d’un anime, même si ce n’est pas la méthode la plus en vogue et la plus simple à aborder.

Kolya : ce n’est pas un secret : j’ai adoré Yurikuma Arashi. À froid, c’est la direction du son de la série qui m’a le plus marqué. L’OST, assez formidable à mon avis, fait très bien le job. Plusieurs pistes ne reviennent qu’une fois dans la série pour mettre en valeur une scène importante, et je n’ai jamais senti le moindre raté. J’ai notamment beaucoup aimé l’idée de raconter une partie de son histoire sous forme de conte. Bref, j’étais bien dedans, et je pourrais la remater un bon paquet de fois.

Yokathaking : Le retour d’IKUHARA, pas si longtemps après MawaPen avec ce qui est probablement son œuvre la plus abordable (1 cour oblige). Le début est cryptique et pose toujours plus de questions mais pratiquement tout trouve réponse à la fin. Cela dit, rassurez-vous c’est indubitablement du IKUHARA avec ses lesbiennes, ses persos qui se sacrifient, d’autres qui souffrent, d’autres encore (mais qui peuvent être les mêmes qu’avant) qui ont la noirceur de leur âme révélée au grand jour, j’en passe et des meilleures. Je reprocherais à la série qu’il manque un sabre, m’empêchant de finir ma grille de bingo, il aurait pas pu faire un effort ?

Meilleur visuel

Nock : si j’ai bien suivi, on retrouve sur Yurikuma une team assez similaire à celle de Penguindrum pour tout ce qui est du travail sur les décors… En tout cas, que j’ai bien compris ou pas, ça ne change rien au fait qu’à ce niveau Yurikuma est magnifique (enfin, du peu que j’en ai vu). Si on peut regretter que l’animation de la série soit réalisée par un studio assez peu intéressant à ce niveau, force est de constater que, visuellement, la série a tout de même un cachet similaire aux précédentes œuvres d’Ikuhara. Les couleurs, les architectures… tout cela est vraiment saisissant.

Kolya : bon, on aime ou on n’aime pas. Si la technique ne flambe pas, le visuel est assez peu commun et s’intègre bien dans la série. Quels décors ! Au début, je pensais que c’était Pablo. Bon, seulement au début, mais ça ne change rien à mon ressenti : c’était cool.

Coup de cœur

Kolya : il y avait des ourses lesbiennes. Graou, graou. Plus sérieusement, j’aime beaucoup le style narratif d’Ikuhara, et ça a fonctionné à merveille cette fois encore.

Audrey Azura : Le premier Ikuhara que je vois. Et, sincèrement, je regrette de ne pas avoir regarder Penguindrum, maintenant (mais ce sera chose faites sous peu). Bon, le fait que ce soit un des seuls bons animes yuri qui existe doit jouer aussi un peu. Il est assez dommage que ce ne soit ici que sur 12 épisodes, on sent que Ikuhara aurait pu prendre plus ses aises sur une série plus longue. Mais la série reste quand même vraiment intéressante à suivre, avec le symbolisme habituel de Ikuahara qui vient donner d’autres niveaux de lecture au-delà de la simple histoire principale. Bref, c’est une série intelligente et intéressante, qui sait bien utiliser des procédés de mise en scène pour faire passer ses messages, elle vaut vraiment le coup d’être vue. Elle est dense et il faut vraiment s’accrocher au début pour essayer de comprendre où veut en venir Ikuhara, mais ça vaut vraiment le coup de se poser un peu pour décortiquer ce que l’on vient de voir afin de profiter pleinement de la série !

Commentaires

2 réponses à “Card Captor Sakuga – Hiver 2015 (1 cour)”

  1. Avatar de Nodamin

    C’était intéressant de lire vos opinions, je réalise toujours à quel point je fais absolument jamais gaffe aux détails de tout ce que je regarde et je ne cherche pas à approfondir, ça m’attriste, heureusement que des gens comme vous à la finesse d’analyse et la pertinence des propos en tous points admirables m’ouvrent les yeux et éveillent ma curiosité <3
    PS 1 : Très bonne idée d'avoir regroupé par série et pas par catégorie
    PS 2 : ça bash bien sur Death Parade sinon vous êtes plutôt unanimes là-dessus XD
    PS 3 : Ce titre…

  2. Avatar de Bloodyredstars
    Bloodyredstars

    ça fait plaisir de voir un nouveau concept. Je sais pas pourquoi mais j’ai toujours pensé que l’opening de Absolute Duo était de Ryo timo… ça me semble assez proche de son style avec peu d’intervalles en fait. M’enfin ça reste très bien. A la prochaine pour la suite.

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